Le Néo-japonisme, 1945-1975

Sophie Basch, Michael Lucken
couverture

Le japonisme a bouleversé l’esthétique du XIXe  siècle. Mais que reste-t-il de l’influence esthétique du Japon après Hiroshima et Nagasaki  ?

Une part du « néo-japonisme », refusant de s’inscrire dans le sillage du japonisme historique, joue la carte de la pureté, de la violence libératrice et apparaît ainsi comme l’instrument d’une catharsis. Un autre courant, plus subtilement subversif, joue au contraire sur la continuité dans une démarche ironique qui multiplie les filtres, les citations, les médiations, les décantations, les reflets, les échos. Le japonisme revient en France par ricochet, en transitant par les États-Unis ou par le Japon lui-même. Le recul nécessaire permet à présent de faire l’archéologie de cette période, de l’inscrire dans un courant plus vaste sur un temps plus long, d’y retrouver des résonances, d’en interpréter les discordances et les concordances.

C’est sous cet éclairage que ce volume analyse, dans une perspective dialectique, l’évolution des discours littéraires et artistiques de l’après-guerre à la fin des années 1970 et l’essor des industries culturelles japonaises, qui marquent le départ d’un nouvel imaginaire.

Avec les contributions de  : Sophie Basch, Véronique Brindeau, Jean-Sébastien Cluzel, Dario Gamboni, Thomas Garcin, Agnès Giard, Shigemi Inaga, Emmanuel Lozerand, Michael Lucken, Atsushi Miura, Jean-Noël Robert, Nao Sawada, Yoko Takagi.

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