Bâtir en aluminium

Mise en oeuvre et esthétique au second XXe siècle

Florence Hachez-Leroy, Karen Bowie
couverture
L’aluminium –  léger, résistant, inaltérable, recyclable  – s’est déployé relativement récemment dans l’architecture et la décoration. Métal caméléon, il adopte la teinte du bronze, du cuivre ou du laiton par anodisation, et une infinie palette de nuances par thermo-laquage.

À partir des années 1950, la Reconstruction achevée, les esprits s’ingénient à imaginer de nouveaux usages et anticiper l’évolution de l’architecture au regard de la situation américaine. De larges mutations touchent l’organisation des chantiers et du secteur, et de grandes entreprises comme Pechiney et Saint-Gobain y participent, en quête de diversification. Surtout, des innovations techniques rendent possible la création de nouvelles formes, comme les dômes géodésiques conçus par Buckminster Füller ou encore le nœud sphérobat©. Si la figure de Jean Prouvé marque profondément cette période, les architectes sont au centre de cette réflexion sur esthétique et technique, Jean de Mailly et Jean Dubuisson notamment. La façade fait sa mue, de verre et d’aluminium pour les gratte-ciels, ou superbement parée de bac Luna. Plus d’un demi-siècle plus tard, la valeur patrimoniale de ce matériau est interrogée, de même que ses conditions de conservation et de restauration, au travers de la villa Lods et de la Maison des sciences de l’homme.
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