Autisme, psychose et narcissisme

La psychanalyse à l'ouvrage

Gabriel Balbo
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L’autisme, la psychose et le narcissisme sont-ils des champs cliniques qui ne se localisent qu’aux «  grands  » cas, ou peuvent-ils se repérer également dans le corps social le plus commun, dans une «  petite  » quotidienneté psychopathologique ? Cet abord fait considérer ces champs non plus seulement comme des «  entités autonomes avec leur étiologie linéaire, mais comme des modalités de réponses à des facteurs prédéterminés qui s’organisent de façon complexe  ». Si l’autisme, la psychose ou le narcissisme sont signifiants de la folie de l’autre, quel objet, fonctionnel d’une jouissance, ne pourrait s’en extraire pour y mettre un terme et pour enfin permettre au sujet de se regarder et s’entendre  autrement ? À ce propos, Gabriel Balbo a le souci de rappeler Lacan, qui qualifie les autistes de personnages plutôt verbeux. N’évoquait-il que ce que l’on croit ? Qui ne peut jamais s’identifier ces discours dont le fruit défendu, objet de jouissance, est de «  préférer ne pas  » ? G.  Balbo saluait le sublime de l’écrit d’Herman Melville, Bartleby le scribe, comme clinique de l’autisme. Pourrait-on qualifier l’autisme de «  courant  » ? En effet, qui ne dis-court pas ?

Gabriel Balbo, au travers d’articles éclairants, fait grand cas de ces trois champs cliniques, afin de nous en faire entendre autre chose. Aussi peut-on parvenir, grâce à cette transmission, à la chose Autre, relevant du discours psychanalytique et de sa théorisation.
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Le dessin

Gabriel Balbo

28/05/2025

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